Par les temps qui courent, les enfants sont particulièrement vulnérables. En effet, entre les kidnappings, les agressions, et les viols sur mineurs, les plus jeunes se retrouvent souvent à la merci des malfaiteurs. Les arts martiaux constituent une bonne solution pour leur inculquer certains gestes défensifs, malgré l’importante différence de force entre eux et leurs agresseurs.
Les avantages de la pratique des arts martiaux pour les enfants
Généralement considérés comme faibles, du fait de leur petite taille et de leur absence de force physique, les enfants sont souvent la cible de plusieurs agressions. Ainsi, il importe de leur enseigner quelques techniques d’autodéfense, car leurs parents ou leurs tuteurs ne seront pas toujours en mesure de leur fournir à chaque instant la protection dont ils ont besoin. Voici une liste non exhaustive de quelques arts martiaux, et de leurs vertus.
Le Karaté
Le karaté figure parmi les sports d’autodéfense les plus efficaces. Doté d’un nom à consonance japonaise, cet art martial est en fait originaire de l’île d’Okinawa. Son évolution à travers les âges lui a conféré davantage de fluidité et d’efficacité. Outre ses avantages techniques dans un combat, le karaté possède d’autres vertus significatives.
Les apports sur le plan physique
Sur le plan physique, le Karaté permet d’acquérir une hausse du tonus musculaire. La pratique de cet art martial sollicite grandement le corps, ce qui permet de développer la masse musculaire du pratiquant. Cela a pour effet de conférer à celui-ci une grande agilité, qui peut lui servir dans la vie quotidienne, par exemple en cas de chute dangereuse.
De surcroît, le Karaté constitue un bon moyen pour évacuer le stress et la frustration. En effet, elle permet la libération d’une hormone spécifique appelée endorphine, qui vous permettra de ressentir une sensation accrue de bien-être. Les effets de l’endorphine peuvent durer des heures, ce qui vous fera bénéficier d’un long moment de détente et de sérénité.
Des vertus morales
Le Karaté enseignera à vos enfants le sens de l’honneur. Cela lui apprendra à vivre et à se comporter de façon honorable et respectable. Cette règle morale est appelée le « Meiyo ». En d’autres termes, pour pouvoir se prétendre karatéka, il faut vivre selon un code d’honneur.
De plus, le karaté prône également la maîtrise de soi. En effet, il s’agit de l’un des plus importants principes de cet art martial. Certes, elle ne s’acquiert qu’au bout de plusieurs années de pratique. Cependant, il est important de l’inculquer aux enfants dès leur plus jeune âge.
Le Krav-maga
Le Krav-maga est un art martial israélien, conçu pour faire face à n’importe quelle agression. Issu de différentes disciplines, il combine des techniques d’autodéfense complètes et efficaces. L’absence de règles particulières qui l’entoure en fait un parfait outil pour se défendre de manière efficace, car il ne souffre d’aucune forme de restriction.
Le Krav-maga apporte aussi des bienfaits physiques significatifs. En effet, il est recommandé pour renforcer la condition physique de manière générale, mais surtout pour la coordination oeil-main, ce qui permet d’aiguiser les réflexes.
En outre, le Krav-maga élimine les graisses du corps. Elle brûle les excès de calories, ce qui permet de résoudre les problèmes d’obésité dont sont atteints de nombreux enfants. À cela s’ajoute une nette amélioration de la qualité du sommeil.
Par ailleurs, le Krav-maga constitue un bon moyen pour que vos enfants développent une bonne confiance en eux. La pratique de cet art martial redoutable a un effet dissuasif important, qui contribue grandement à développer le niveau de confiance en soi. En effet, les adeptes de cette discipline n’auront plus à craindre d’être importunés par des agresseurs.
Les contre-indications
La pratique des arts martiaux n’est pas recommandée pour les personnes souffrant d’épilepsie, ou ayant déjà subi des lésions cérébrales, pour éviter les risques de rechutes, ou la survenance de crises.
Elle est également contre-indiquée pour les personnes atteintes de pathologies chroniques, comme le diabète, l’hypertension, etc. Mais il s’agit ici de contre-indications relatives, pouvant être ignorées en cas d’avis favorable d’un médecin.